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Sommeil


Dormir n’est pas seulement reposant. Humeur, mémoire, santé physique et intellectuelle: tout dépend de notre sommeil et on sait de mieux en mieux comment.

   Depuis une vingtaine d’années, les études scientifiques ont levé partiellement le voile quant à la nécessité de dormir. Loin de se limiter à une fonction biologique, le sommeil intervient dans une multitude de processus physiologiques : l’activité́ du système de défense immunitaire,l’équilibre hormonal de l’organisme, la santé émotionnelle et psychique, les apprentissages, les processus de mémorisation, ou encore l’élimination des déchets du cerveau.

Sommeil et décès.

Lorsqu’on empêche le stade de REM (rapide eyes movement) chez des rats de laboratoire ils meurent en moins d’un mois. Nous avons pu éliminer un certain nombre de causes (stress, élévation de VO2, déficit thermique).

Mais les rats ne sont pas les seuls à mourir : dans une maladie mortelle : l’insomnie familiale fatale (découverte en 1986 Bologne) : un adulte décède à 53 ans après plusieurs mois d’insomnie invincible ! Dans cette situation on observe la destruction de deux centres thalamiques impliqués dans le processus de mémorisation et dans la production des fuseaux de sommeil (train d’impulsion électriques lors du sommeil profond).

Le lien entre l’insomnie et le décès est l’apparition d’une protéine (Prion: identique à celui de la vache folle) qui détruit les neurones.

Sommeil et fonctions physiologiques.

Insomnie et fonction immunitaire.

L’immunité est affaiblie (baisse de l’efficacité vaccinale observée dans les groupes de patients privés de sommeil après vaccination versus groupe de sommeil normal).

Insomnie et endocrinologie.

La dérégulation endocrinienne avec l’insulino-résistance et la leptino-resistance est responsable d’obésité. : L’activité insulinique diminue de 40% après 5 nuits d’insomnie.

Ghreline et leptine sont déséquilibrées : les hommes privés de sommeil ont davantage faim que ceux qui dorment.

Les enfants de 5 à 10 ans qui dorment moins de 10 heures ont 2 fois plus de risque d’obésité.

Sommeil et capacités cognitives.

La détérioration des capacités de mémorisation. Sur une batterie de tests mettant en jeu la mémoire de mots sélectionnés par connotation négative ou positive ou neutre. On observe une baisse des capacités de mémorisation globale après une nuit blanche. Dans le groupe privé de sommeil, la baisse de mémorisation porte sur les mots positifs ou neutres alors qu’elle est bien conservée pour les mots à caractère négatif.

En résumé, privés de sommeil nous retenons surtout les images déprimante de la réalité et le manque de sommeil fait apparaître des phénomènes anxieux pouvant conduire à une dépression grave.

Dépression et hyper activité. 

L’étude des groupes atteints d’apnée du sommeil fait apparaître 2 à 5 fois plus de risque de dépression grave .A contrario le traitement des apnées du sommeil réduit le risque de 25 % (patient appareillé de PPC). Chez les enfants le traitement des apnées réduit du tiers l’hyper activité contre moins du quart avec le traitement médicamenteux.

Rôle du sommeil dans la mémorisation.

Consolidation et évolution.

Apres un apprentissage dormir permet la « consolidation » du souvenir. Mais le souvenir évolue dans le cerveau et peut nécessiter une nouvelle « consolidation ».On utilise donc le terme d’ « évolution » en place de consolidation (on peut chasser un mauvais souvenir).

Dormir sur la résolution d’un problème permet au cerveau de trouver la meilleur solution (la nuit porte conseil).Il s’agit donc d’un travail plus complexe qu’une simple mémorisation.

La nuit le souvenir se transforme : après un travail de discrimination visuel l’individu est plus performant après un sommeil paradoxal, mais c’est vrai également pour le sommeil profond.

En résumé : le cerveau renforce différents types d’apprentissages et de facultés lors des différentes phases du sommeil. Si les tests cognitifs sont associés à des émotions visuelles, met en évidence que c’est pendant le sommeil et non pendant l’éveil que se fait la mémorisation des images chargées émotionnellement. L’éveil permet une mémorisation plus globale.

Une mémorisation sélective.

Nous ne retenons que ce qui est important ; le phénomène ne se limite pas seulement aux émotions fortes. Tout ce qui est jugé important est sélectivement retenu pendant le sommeil.

Ainsi après une nuit de sommeil les sujet sont plus performants dans les taches ou il savent qu’ils seront évalués alors que dans la journée savoir que l’on va être évalué ne change rien et les résultat sont moins bons. C’est donc le sommeil et non l’éveil qui consolide de manière sélective ce que le cerveau juge important. La mémoire est tournée vers le futur, la mémorisation pendant le sommeil est tournée vers l’utilitaire futur.

Les problèmes complexes.

Lorsque l’on s’endort sur un problème on ne fait pas que mémoriser l’information, on demande au cerveau d’opérer un calcul, d’évaluer, d’analyser des possibilités pour trouver une solution. Un essai clinique menée en Californie a montré que sur un problème statistique exécuté de jour, les étudiants sont moins performants que si le même problème est traité le soir et résolu après une nuit de sommeil. Pendant que nous dormons le cerveau apprend à établir des relations statistiques entre plusieurs événements qui se produisent pendant la journée.

L’élimination des déchets.

Pendant le sommeil l’espace entre les cellules nerveuse augmente ce qui permet un apport plus important de LCR et donc l’élimination de déchets telles que les protéines « beta amyloïdes » de la maladie d’Alzheimer.

Conclusion.

En absence de sommeil, le SNC diminue son activité cognitive, mémorisation, gestion des émotions, régulation de l’appétit, acquisition de nouvelles compétences).Aucun de ces mécanismes ne « s’arrête » en l’absence de sommeil, mais ce dernier semble les améliorer, sans pour autant être totalement nécessaire. Toutefois, une privation de plusieurs mois de sommeil conduit irrémédiablement à la mort sur des animaux de laboratoire. Ironie du sort : c’est aujourd’hui, alors que les découvertes insistent sur la nécessité́ d’une bonne nuit pour le fonctionnement optimal du corps et de l’esprit, que les gens passent le moins de temps dans les bras de Morphée.


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