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Bloquer le COVID : Deux gestes simples


Bloquer le COVID : Deux gestes simples.

Après six mois d’observation des comportements, il nous semble que nous pouvons résumer l’ensemble des gestes barrières à deux attitudes simples qui bloqueront la transmission virale de façon très efficace.

Nous rappellerons l’historique de la maladie avant de décrire la pneumonie à COVID. Puis nous décrirons les principes à retenir pour comprendre les attitudes barrières. Le confinement nous a permit d’échapper à une pandémie explosive qui aurait fait potentiellement des millions de morts (cf grippe espagnole).

La possibilité proche du dé confinement ne doit pas faire oublier que le virus est encore bien présent dans son réservoir humain sous la forme de sujet contacte non dépistés et en phase d’incubation. Pour empêcher la survenue d’une 2° épidémie nous ferons la synthèse des deux comportements susceptibles de bloquer efficacement la contagion du COVID19.

Rappel.

Une épidémie de pneumonies d'allure virale d'étiologie inconnue a émergé dans la ville de Wuhan (province de Hubei, Chine) en décembre 2019. Le 9 janvier 2020, la découverte d’un nouveau coronavirus (d’abord appelé 2019-nCoV puis officiellement SARS-CoV-2, différent des virus SARS-CoV, responsable de l'épidémie de SRAS en 2003 et MERS-CoV, responsable d’une épidémie évoluant depuis 2012 au Moyen-Orient) a été annoncée officiellement par les autorités sanitaires chinoises et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce nouveau virus est l'agent responsable de cette nouvelle maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19 (pour CoronaVIrus Disease).

Fin février 2020, deux mois après son apparition en Chine, l’épidémie semble y avoir atteint un pic. Le 9 mars 2020, les autorités chinoises annoncent la réouverture de lieux publics et la fermeture d’hôpitaux de campagne, alors que le nombre de nouveaux cas est en forte diminution dans le pays.

Le 10 mars 2020, tous les pays de l'Union européenne sont désormais touchés par le Covid-19.

Le 11 mars 2020, l’OMS annonce que le Covid-19 peut être qualifié de pandémie, la première déclenchée par un coronavirus.

Le 14 mars 2020, à minuit, la France entre en "stade 3" d'épidémie active sur le territoire. Pour ralentir la diffusion sur le territoire et réduire les risques de tension sur le système hospitalier pour la prise en charge des formes les plus graves, les mesures de distanciation sociale sont renforcées, avec la fermeture de tous les lieux de regroupements non indispensables (cafés, restaurants, cinémas, discothèques...). Les magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac, stations-essence restent ouverts et achalandés.

La maladie : la pneumonie à COVID 19

Cette pneumonie est une maladie infectieuse causée par un virus appartenant à la famille des coronavirus, pour le moment identifié sous le nom de SARS-CoV-2

Symptômes.

La durée de l'incubation est en moyenne de 5 jours, avec des extrêmes de 2 à 12 jours. L'installation des symptômes se fait progressivement sur plusieurs jours, contrairement à la grippe qui débute brutalement.

Les premiers symptômes sont peu spécifiques : maux de tête, douleurs musculaires, fatigue. La fièvre et les signes respiratoires arrivent secondairement, souvent deux ou trois jours après les premiers symptômes.

Dans les premières études descriptives provenant de Chine, il s'écoule en moyenne une semaine entre l'apparition des premiers symptômes et l'admission à l'hôpital à la phase d'état de la maladie. A ce stade, les symptômes associent fièvre, toux, douleurs thoraciques et gêne respiratoire et la réalisation d'un scanner thoracique montre presque toujours une pneumonie touchant les deux poumons. D'autres signes cliniques ont été décrits depuis les premières études : des signes d'atteinte du système nerveux central s'exprimant en particulier chez les personnes âgées sous la forme d'une désorientation ; des pertes brutales du goût ou/et de l'odorat, événement qui restent peu fréquents mais qui permettent d'affirmer le diagnostic de Covid-19.

La gravité des signes cliniques nécessite le maintien à l'hôpital d'environ 20% des malades et 5% nécessitent une admission en réanimation. Les formes les plus graves sont observées principalement chez des personnes vulnérables en raison de leur âge (plus de 70 ans) ou de maladies associées.

Des études observationnelles privilégiées (comme celle menée chez les passagers du bateau de croisière Diamond Princess) ainsi que des travaux de modélisation ont montré que l'infection peut être asymptomatique ou paucisymptomatique (entrainer pas ou peu de manifestations cliniques) chez 30 à 60 % des sujets infectés.

Le virus-réservoir de virus.

Le COVID-19 a une taille relativement élevée pour un virus : 100-150 nm ce qui correspond à 0,1 - 0,15 micromètres, d'après une étude publiée dans la revue scientifique médicale britannique " The Lancet ". Donc environ 100 fois plus petites que le globule rouge.

Le réservoir de virus est probablement animal. Même si le SARS-CoV-2 est très proche d’un virus détecté chez une chauve-souris, l’animal à l’origine de la transmission à l’homme n'a pas encore été identifié avec certitude. Plusieurs publications suggèrent que le pangolin, petit mammifère consommé dans le sud de la Chine, pourrait être impliqué comme hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme.

La transmission du virus.

Elle est interhumaine et, bien que toutes les modalités n’aient pas été identifiées, il est parfaitement logique de penser cette transmissibilité dans les mêmes termes que toutes les autres infections virales à COVID.

1-Transmission aérienne : Les gouttelettes ou postillons projetés du sujet malade sur les parties découvertes d’un sujet sain : en hiver essentiellement la peau du visage et du cou et les orifices buccal nasal, oculaire.

2-Transmission manu portée et auto-contamination : contacte des mains avec une surface contaminée (poigné de main, poigné de porte, clavier d’ordinateur, marchandises achetées). Puis contacte entre la main porteuse du virus et le visage (on touche inconsciemment son visage de nombreuse fois).

1-Transmission aérienne : les gouttelettes (postillons), les aérosols Les gouttelettes (ou postillons) La transmission des agents pathogènes peut se produire par inhalation de gouttelettes infectées, notamment si l’exposition aux gouttelettes se situe dans une proximité immédiate (1,8 m) et engendre un contact avec les muqueuses.

Les aérosols.

Des modèles expérimentaux ont tenté de reproduire la présence de particules virales dans un aérosol suffisamment dense pour « brumiser » le visage et ses orifices L’une d’elles, menée par une équipe nord-américaine, a consisté à diffuser le virus par brumisateur dans un environnement contrôlé. Selon les résultats les minuscules particules d’eau – d’une taille inférieure à 5 micromètres – peuvent rester en suspension dans l’air durant au moins trois heures, chargées de virus. Mais ce résultat ne suffit pas à dire que le virus se propage dans l'air et peut contaminer des tierces personnes. D'abord parce qu'en toussant ou en éternuant, nous produisons des gouttelettes qui tombent, pas une «brume» comparable avec la vaporisation du virus générée artificiellement dans l’expérience. En outre, le fait que des exemplaires du virus Sars-Cov-2 puissent rester en suspension dans une brume de laboratoire ne nous dit rien sur leur capacité à infecter l’être humain, en situation réelle. La contagion par gouttelettes est certaine, mais celle par aérosol n’est pas formellement démontrée.

2-transmission manu-portée et auto-contamination

Le contact avec des surfaces polluées par le virus. On ignore encore si la transmission peut avoir lieu par contact direct ou indirect avec des surfaces contaminées, toutefois celles-ci sont susceptibles d’entraîner une auto-inoculation et/ou une transmission ultérieure. Il a été prouvé qu’un autre coronavirus, le SARS-CoV, était capable de survivre 24 heures hors du corps. Par conséquent, à ce stade, des suppositions similaires ont été faites concernant le COVID-19.

Deux mesures individuelles simples.

A l’issue de ces études on peut déduire avec une marge d’erreur très faible que deux solutions simples peuvent réduire considérablement la transmission virale :

-le contrôle collectif de la projection de gouttelettes

-lutte contre le manu-portage : mains et surfaces Les autres solutions comme la protection individuelle contre le virus sont plus aléatoires.

Contrôle collectif de la projection de gouttelettes : le masque anti-projection.

Le contrôle de la projection de gouttelettes est le moyen le plus efficace et le plus simple pour bloquer la dispersion du virus. Si l’ensemble des personnes qui fréquentent le même lieu porte un masque anti-projection la dispersion du virus ne peut pas se faire. Le port du masque anti-projection évite le risque d’éternuement ou de toux intempestives, non protégés par le coude.

Le masque anti-projection empêche le sujet contaminé de souiller les surfaces à proximité de ses voies aériennes.

Le virus reste enclos dans le masque car la taille des gouttelettes est bien supérieure au diamètre des pores du masque. Par ailleurs le port du masque sur le visage n’incite pas au rapprochement physique ni aux embrassades ! Il invite au contraire à l’éloignement qui supérieur à 1.5m serait suffisant à protéger contre la dispersion du virus par une personne non porteuse d’un masque.

La condition nécessaire à l’efficacité du masque est qu’il soit ajusté à la forme du visage

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Hygiène des mains et des surfaces de contacte.

Se laver souvent les mains est la mesure d’hygiène la plus importante dans la protection contre la contamination, et celle-ci doit être activement renforcée. Des gels hydro-alcooliques doivent être placés dans les endroits de passage. L’hygiène des mains doit être pratiquée méticuleusement de façon à ce que le contact intempestif des mains avec le visage ne soit pas contaminant. Si vous devez vous moucher ou expectorer faite le dans un mouchoir à usage unique puis lavez vous les main après l’avoir jeté. Il faut également laver les produits que l’on achète et le cas échéant passer les emballages avec un chiffon imprégné de liquide savonneux ou d’eau de javel ainsi que les surface sur lesquelles on les pose. Le virus, s’il résiste temporairement sur certaine surface, est néanmoins fragile est particulièrement sensible aux solvants des graisses : savon, lessive , eau de javel, alcool, gel hydro alcoolique.

La protection individuelle est plus aléatoire.

Les masques N95 (FFP2) répondent pleinement aux critères d’efficacité de filtration du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) et sont approuvés pour la protection contre la transmission par gouttelettes et par voie aérienne de 95 % des particules de taille supérieure à 0,3 micron. Les masques N95 (FFP2), qui doivent être soumis à des essais d’ajustement, offriraient une protection contre la propagation du coronavirus par contact et par gouttelettes.

Ces masques n’ont pas d’intérêt pour la population générale car il ne protège pas le reste du visage : les yeux, la peau source d’auto-contamination .Par ailleurs ils sont handicapant pour les geste de la vie courante : les pores sont très fins et gène la respiration normale. Ils sont donc à réserver à l’usage hospitalier car ils sont utilisés avec une protection faciale dans les milieux à forte densité de COVID 19 et dans le cas rare d’un possible aérosolisation de virus.

Détection et isolement.

Ce sont les mesures d’amont, celles qui sont prises par les autorités gouvernementales pour protéger la population contre une explosion de l’épidémie. Le dé confinement va nécessiter le diagnostique et l’isolement de patient possiblement contaminant afin de sécuriser le plus possible les déplacements.

Prévenir la transmission du COVID-19 reste l’effort de santé publique le plus efficace pour limiter l’impact. Cet effort inclut l’identification rapide des cas, le suivi des contacts, l’isolement et la mise en quarantaine des individus infectés/exposés et des soins de soutien.


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